"Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don." Einstein.
Ce soir, j’ai fait une incursion à la Fabrique créée par l’équipe de François Kormann.
J’ai été touché par différents dialogues avec des membres de l’équipe de la Fabrique. J’ai trouvé chez eux l’enthousiasme de créer des objets qui vont questionner notre manière de vivre. J’ai aussi trouvé l’enthousiasme de rechercher ensemble des solutions au sein d’équipes pluridisciplinaires. Pourquoi faire ? Non pas pour arriver à un résultat, mais pour cheminer ensemble et changer les choses. L’un des membres de l’équipe, doctorant, cofondateur d ‘une start-up me dit : « nous avons tous des formations supérieures poussées et nous savons que nous ne trouverons pas de boulot dans les industries ici. La R&D a été délocalisée. Alors, nous avons décidé de créer nos jobs ici, en concevant et en fabriquant des objets open source, des tracteurs, des voitures… ».
J’ai compris que ce projet allait réussir, que l’équipe de la Fabrique allait changer la donne, créer des ruptures dans certaines manières de consommer la technologie et contribuer à hybrider nos organisations. Ils n'ont rien à perdre. Mais surtout, ils sont enthousiaste, joyeux, ingénieux. Ils se foutent des business model. Ils essayent. Et certains projets vont marcher. Je l'ai compris ce soir. Cela va marcher comme La Paillasse à Paris , squat de hacker en biotechnologie en plein centre de Paris. Ceux là travaillent entre autre pour la Nasa maintenant.
Au passage, j’ai pris un coup de pied au cul. Ce soir là, j’étais plutôt dans mon mental rationnel, à imaginer tout seul des projets compliqués qui ne m’amusaient pas du tout. Alors que cette semaine, avec Marcellin, coéquipier dans notre coopérative Zebulon, nous avons cocréé en 1 heure un produit en rigolant entre un canapé et un paperboard. Alors, place à l'enthousiasme, à la joie, à l'instant présent, à l'amour du travail bien fait et à l'amour tout court. J'ai 49 ans. Portez vous bien !
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