C'est une camarade à moi, lorsque je travaille avec elle, mon niveau de conscience s'élève. C'est presque physique, comme si dans mon cerveau, des arbres neuronaux se remettaient à faire passer de l'énergie. Je me connecte à mon enthousiasme, au flux, à ce qui est juste. J'accepte plus mes erreurs. Et d'apprendre de mes erreurs aussi. Car je suis simplement présent avec elle, dans le dialogue, la confiance, l'accueil.
C'est un camarade qui nous a quitté il y a peu. Grâce à lui, j'ai muri de 10 années en 2 semaines. Il m'a appris à le regarder comme un frère. Pendant que je le visitais dans sa chambre, l'orage qu'il y avait dehors était aussi important, le vent devait entrer. Il m'a appris à regarder mes parents autrement. A les accepter. Et moi, un peu plus aussi, au passage.
C'est encore avec une autre personne, qui me dit, par sa manière d'être et de faire, "arrête de parler du changement avec moi, incarne le, deviens le, même avec moi. Maintenant. Ou vas-t-en !". Ce n’est pourtant pas elle qui me parle. C’est moi-même.
Et puis, il y a ces chemins croisés ou l'espace d'un échange, je réalise que la personne est sur un chemin d'apprentissage émotionnel parsemé d'expériences, d'émotions parfois difficiles, de relations complexes, d'une exigence d'avancer vers l'authenticité, vers la reconnaissance de soi-même. C'est mon chemin aussi.
Je n’oublie pas ces gens normaux et incroyables qui travaillent dans une entreprise énorme, qui le temps d’un séminaire, vont construire une vision du futur basée sur des valeurs réellement vécues, dans une ambiance positive et constructive. Je sais que les valeurs sont vécues, lorsqu’à côté des discours officiels, les gens se racontent des histoires positives et pas les potins sur les personnes qui ont trompé les valeurs partagées. L’impossible est aussi possible sur de grandes échelles.
Et parfois, je me perds. Pourtant je le sais dans l’instant. Je ne suis plus dans l'exercice de moi-même. Je suis dans un chemin émotionnel que d'autres ont créé pour moi. Atterrissage d'urgence. Dépressurisation de la cabine. « L’ombre est l’ensemble des potentialités, des pulsions et des désirs de vie, qui font partie de la Totalité de l’homme, mais ne parviennent pas à la réalisation. » Karlfried Graf Dürkheim. C'est le moment de se remettre à apprendre de ses émotions !
Euh, le chemin, il n’est pas indiqué sur la carte ? Non, il s’invente dans l’instant. Mais, dans ton sac à dos, il y a des outils, et pas loin, des vraies personnes.
Alors merci ! Merci Barbara, merci C, E, C, O, P, T, C, S, L, G, M, V, M, J, E, Y, F, C, M, N, JF, JF, I, N, T, P, C, P, A, J, J, S…
Merci à toi Pascal, parce que je peux t'assurer que tout ce que tu as appris sur toi tu arrives à aider les gens à faire le même apprentissage.
Rédigé par : Yannski | jeudi 12 juillet 2012 à 10:10